Hello Gaëlle, on est ravis de te recevoir pour cette petite interview à l’occasion de la sortie de ton livre « Les pâtisseries de Gallymini » !
Qui est Gallymini ?
Peux-tu nous présenter rapidement ta vie de Bretonne parisienne ?
Je m’appelle Gaëlle, Gallymini parfois aussi. J’ai 22 ans et je suis née en région parisienne dans les Yvelines. Je suis d’origine bretonne du côté de mon papa et je suis d’ailleurs très inspirée par la pâtisserie bretonne que j’ai toujours appréciée et qui est très gourmande !
D’où te vient le nom « Gallymini » ?
C’est tout simple, quand j’étais petite, les gens m’appelaient « Gally » et « mini » est lié à mon enfance. L’enfance, c’est un peu la ligne conductrice de ce que je suis. Je trouve ça très important de garder cette âme d’enfant que l’on a tous en nous ! Et puis en pâtisserie, je pense qu’il faut conserver les desserts qu’on aimait manger quand on était petits et qui nous rappellent plein de souvenirs. Donc je me suis dit pourquoi ne pas rester la petite Gaëlle et je suis devenue « Gallymini ».
Tu as donc un dessert d’enfance qui te rappelle des souvenirs ?
Oui, moi, c’est le riz au lait. J’en mangeais tout le temps et d’ailleurs, j’ai tenu à mettre cette recette dans mon livre parce que dès que j’en mange cela me replonge directement en enfance.
On peut lire un autre surnom dans ton livre, pourquoi ce surnom ?
Alors celui-ci est plus récent, il vient de la toute première fois où j’ai décidé de faire goûter mes cookies à un ami qui lui est dans le domaine de la food depuis très longtemps.
Cette fois-ci, j’étais donc très stressée, et lorsque je lui ai fait goûter, il a trouvé ça tellement bon qu’il m’a dit : « Mais Gaëlle, tu es vraiment diabolique, on devrait t’appeler le diable de la pâtisserie, c’est vraiment trop bon ! ». Et donc c’est resté, je joue pas mal sur le fait de qualifier mes pâtisseries de « diaboliquement gourmandes » et c’est aussi pour cela que j’appelle mes abonnées « petites crapules ».
Son attrait pour la pâtisserie
Tu as d’ailleurs une belle communauté sur les réseaux sociaux, qu’est-ce que ça fait d’être autant suivie ?
C’est vraiment très flatteur. Je n’aime pas trop le terme « influenceuse » par exemple parce que je pars du principe que quand j’ai ouvert mon compte initialement, c’était pour avoir des conseils d’autres personnes et je ne m’attendais pas à avoir autant de succès.
Je suis toujours surprise quand une personne à qui j’ai répondu rapidement sur Instagram me remercie en me disant qu’elle ne s’attendait pas à ce que je réponde, car pour moi c’est important.
Comment as-tu croisé le chemin de la pâtisserie ?
Aucune personne de ma famille ne faisait de pâtisserie, elle est arrivée à la fin de mon adolescence après une période d’anorexie.
La pâtisserie m’a vraiment sauvé la vie, j’étais dans une période très compliquée, où la maladie avait pris le dessus sur tout ce que j’étais, et la pâtisserie m’ait tombé dessus, par hasard.
Je n’étais vraiment pas destinée à en faire, je voulais être professeur d’histoire à la base donc vraiment à l’opposé ! Je mangeais quelques gâteaux, et j’en faisais rarement, je ne pensais pas en faire mon métier ni ma passion.
Et puis finalement j’ai essayé, j’ai repris tout le poids que j’avais perdu, et j’ai retrouvé un nouveau souffle et un nouveau sens à ma vie.
Est-ce que tu pâtisses tout le temps ?
Ah oui, si ce n’était que moi, je pâtisserais même la nuit. Ça m’arrive de me réveiller la nuit avec une idée de recette, alors je la note quelque part avant de me rendormir sinon je vais y penser toute la nuit !
Chez moi, il y a des bouts de papiers, des post-it un peu partout avec des idées de recettes ou simplement de saveurs à associer.
C’est ça aussi que j’adore, ce côté magique de la pâtisserie où l’on peut créer sans limites. On retrouve un peu là-dedans Willy Wonka qui est une grande inspiration pour moi, et Charlie et la Chocolaterie avec la magie de créer des bonbons incroyables. C’est d’ailleurs ce que j’ai découvert en visitant la Chocolaterie Weiss pour de vrai !
Gallymini et la Chocolaterie Weiss
En parlant de cette visite, raconte-nous un souvenir de ta venue à la chocolaterie Weiss à Saint-Etienne… ?
C'était incroyable, j’étais comme une enfant à Disneyland ! Voir toutes les étapes et tout le processus de fabrication du chocolat, c’est impressionnant, on ne se doute pas forcément qu’il y a autant de personnes derrière. J’ai adoré rencontrer toutes ces personnes !
Pourquoi les chocolats Weiss te plaisent particulièrement ?
Tout d’abord, il y a l’histoire de la marque et ce côté familial que j’adore. Et puis aussi la diversité des chocolats que Weiss propose avec à chaque fois un petit élément différenciant, il y a tellement de choix ! Je crois d’ailleurs les avoirs tous testés !
Alors, quel est ton chocolat Weiss préféré ?
Si je devais faire un top 3 de mes chocolats Weiss préférés, le premier, ce serait le Caramelatte, j’ai d’ailleurs une recette de cookie dans le livre qui est délicieuse !
Ensuite, j’adore le chocolat Li Chu 64% pour la réalisation de mousses au chocolat par exemple, et le dernier est le chocolat noir Mahoë 76%.
Pourquoi avoir choisi la pâtisserie ?
Comment as-tu eu l’idée d’écrire un livre de pâtisserie ?
Ça s’est fait un peu par hasard avec le premier confinement. Pendant cette période, je publiais beaucoup de recettes qui ont été relayées dans Vogue par exemple et d’autres médias ce qui a fait grandir ma communauté. Dans ces nouveaux abonnés, une maison d’édition m’a repérée et m’a proposé d’écrire un livre ! J’étais surprise car je n’avais pas de formation dans de grandes écoles, et en fait, ils ont adoré mes desserts et s’en fichaient de mon parcours donc j’ai dit oui.
Et alors ça fait quoi d’avoir son propre livre de recettes ?
C’est un sentiment difficile à décrire, je suis heureuse comme une enfant avec des étoiles dans les yeux. Je suis très reconnaissante à 22 ans d’avoir la chance de pouvoir écrire mon propre livre ! Et en même temps, je suis très stressée, c’est tout nouveau pour moi : les interviews, les dédicaces etc… C’est un mélange d’angoisse et d’excitation !
Quelle est ta recette préférée du livre ?
Il y en a trois car elles ont de vraies histoires derrière. La première, c’est celle des « Cookies façon Levain Bakery » qui est la première de mes recettes à avoir autant fait de buzz sur internet et à m’avoir fait connaître. Ensuite, le riz au lait qui est le dessert de mon enfance. Et enfin, la « folie chocolatée », car je trouve qu’elle résume bien mon côté « foufou » et « addict » au chocolat.
On a la section « Cookidiction » dans ce livre, as-tu une passion dévorante pour les cookies ?
Ah oui clairement, si je ne devais faire qu’un seul type de biscuit pour le reste de mes jours, ce serait des cookies.
J’ai mis 10 recettes dans le livre, mais je pense qu’en tête, j’en ai à peu près une cinquantaine. On peut faire tellement de choses différentes avec des cookies !
Pour finir cette interview, as-tu une anecdote concernant la pâtisserie à nous raconter ?
Alors oui, elle concerne en fait ce qui m’a poussé à faire de la pâtisserie.
Ça remonte à un repas de Pâques. Ma grand-mère était fatiguée, je lui propose de faire le dessert, mais je ne pâtissais qu’occasionnellement à ce moment-là. Je me suis mise au défi de faire un fraisier sans robot ni matériel alors que c’est une recette assez technique pour un premier essai ! Je me suis lancée, j’ai tout acheté et j’ai fait mon fraisier. Je l’ai amené au repas de Pâques et je l’ai fait déguster à ma famille qui ne savait pas vraiment que c’était moi qui l’avais réalisé. Tout le monde a goûté et a demandé à ma grand-mère « dis donc il est bon ce fraisier, tu l’as acheté où ? » et quand elle leur a dit que c’était moi qui confectionnais, ils étaient tous surpris, j’étais très touchée et fière de moi ce jour-là !
C’est une belle anecdote en effet, merci de l’avoir partagé avec nous et merci beaucoup pour cette interview, on a passé un super moment en ta compagnie et on a hâte de tester toutes les recettes de ton livre !
Avant de partir, est-ce que tu veux conclure ?
Oui, avec une phrase que j’utilise souvent : « Un peu de gourmandise c’est bien, mais plus c’est mieux ! ».
Crédits photos : Page Instagram soso_patisse et gallymini_patisse